Mme Arnoux tournait les feuilles du gros cahier. Elle linterrompit, pour avoir lexplication dun mot.. Dans cette dernière rencontre la vue de la pointe de la bottine de Mme Arnoux qui savançait un peu sous sa robe a contribué à la presque défaillance de Frédéric. Freud rappelle que le pied ou la chaussure sont les fétiches préférés La Vie sexuelle, P.U.F, 1969, chap. X, Le Fétichisme, p. 135, 136 Cf. Lattention minutieuse de la description lors de la fête de Mme Arnoux à Saint-Cloud Première partie, chap. 5, p. 80 : Puis elle apparut elle-même au haut du perron ; et, comme elle descendait les marches, il aperçut son pied. Elle avait de petites chaussures découvertes, en peau mordorée, avec trois pattes transversales, ce qui dessinait sur ses bas un grillage dor. Cest nous qui soulignons. Quel que soit létat du personnage, sa vision intérieure sautorise toutes les libertés le propre du fantasme, déplaçant les temporalités, métamorphosant les lieux, accélérant ou figeant limage à la manière du procédé moderne du lecteur magnétoscope. Le nombre doccurrences de ce type de confusion crée une contamination du récit dans lequel lindistinction domine, avec paradoxalement, une jouissance proprement érotique liée à cette remémoration, qui nexclut dailleurs pas la souffrance masochiste II. Fenêtres et images Il avait envie de se jeter à ses genoux. Un craquement se fit dans le couloir, il nosa. Elle a le sens de la provoc et la plume libre. Constance Debré lit Conrad, Lautréamont, Jonathan Swift, Homère, etc; et déconseille Flaubert et Barthes. Pour des raisons très personnelles.. Le wagon royal de la ligne du Nord doit coûter quatre-vingt mille francs! Qui le payera? Quelle vision de Madame Arnoux nous est présentée dans ce passage? Annonce du plan Cétait une maison basse, à un seul étage, avec un jardin rempli de buis énormes et une double avenue de châtaigniers montant jusquau haut de la colline doù lon découvre la mer. Le futur Mirabeau épanchait ainsi sa bile, largement. Enfin, il prit son verre, se leva, et, le poing sur la hanche, lil allumé : Des arbres la couronnaient parmi des maisons basses couvertes de toits à litalienne. Elles avaient des jardins en pente que divisaient des murs neufs, des grilles de fer, des gazons, des serres chaudes, et des vases de géraniums, espacés régulièrement sur des terrasses où lon pouvait saccouder. Plus dun, en apercevant ces coquettes résidences, si tranquilles, enviait den être le propriétaire, pour vivre là jusquà la fin de ses jours, avec un bon billard, une chaloupe, une femme ou quelque autre rêve. Le plaisir tout nouveau dune excursion maritime facilitait les épanchements. Déjà les farceurs commençaient leurs plaisanteries. Beaucoup chantaient. On était gai. Il se versait des petits verres. Elle se leva, ayant une course à faire, puis reparut avec une capote de velours, et une mante noire, bordée de petit-gris. Il osa offrir de laccompagner. Chaque année, aux premières feuilles, durant plusieurs jours de suite, il décampait le matin, faisait de longues courses à travers champs, buvait du lait dans les fermes, batifolait avec les villageoises, sinformait des récoltes, et rapportait des pieds de salade dans son mouchoir. Enfin, réalisant un vieux rêve, il sétait acheté une maison de campagne. Cloudflare Ray ID: 5a20fca2dbd2cbe8 Your IP: 121.100.17.162 Performance security by Léducation Sentimentale : Une Description Réaliste E-mail obligatoire adresse strictement confidentielle Jamais il navait vu cette splendeur de sa peau brune, la séduction de sa taille, ni cette finesse des doigts que la lumière traversait. Il considérait son panier à ouvrage avec ébahissement, comme une chose extraordinaire. Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé? Il souhaitait connaître les meubles de sa chambre, toutes les robes quelle avait portées, les gens quelle fréquentait ; et le désir de la possession physique même disparaissait sous une envie plus profonde, dans une curiosité douloureuse qui navait pas de limites. Frédéric soupçonna Mme Arnoux dêtre venue pour soffrir ; et il était repris par une convoitise plus forte que jamais, furieuse, enragée. Cependant, il sentait quelque chose dinexprimable, une répulsion, et comme leffroi dun inceste. Une autre crainte larrêta, celle den avoir dégoût plus tard. Dailleurs, quel embarras ce serait! et tout à la fois par prudence et pour ne pas dégrader son idéal, il tourna sur ses talons et se mit à faire une cigarette.
Ah! je nai jamais douté de toi! Jy comptais! Frédéric se montra plus cérémonieux pour Regimbart, jusquà lui offrir labsinthe de temps à autre ; et quoiquil le jugeât stupide, souvent il demeurait dans sa compagnie pendant une grande heure, uniquement parce que cétait lami de Jacques Arnoux. Frédéric sonna pour avoir la note. Mais il nétait pas facile de sen retourner à Paris. La voiture des messageries Leloir venait de partir, les berlines Lecomte ne partiraient pas, la diligence du Bourbonnais ne passerait que tard dans la nuit, et serait peut-être pleine ; on nen savait rien. Quand il eut perdu beaucoup de temps à ces informations, lidée lui vint de prendre la poste. Le maître de poste refusa de fournir des chevaux, Frédéric nayant point de passeport. Enfin, il loua une calèche la même qui les avait promenés et ils arrivèrent devant lhôtel du Commerce, à Melun, vers cinq heures. Cependant, Frédéric ne pouvait cacher sa tristesse. Mme Dambreuse, pour len distraire sans doute, redoublait dattentions. Toutes les après-midi, elle le promenait dans sa voiture ; et, une fois quils passaient sur la place de la Bourse, elle eut lidée dentrer dans lhôtel des commissaires-priseurs, par amusement. Librairie Aux belles illustrations, 59 rue Sébastien Gryphe 69007 LYON France
Excusez-moi de nêtre pas venue plus tôt. Et désignant le petit portefeuille grenat couvert de palmes dor : Notez cette citation :-Note moyenne : 4.635 sur 467 votes.